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À son début, un cancer de la vessie peut ne provoquer aucune manifestation anormale. Plus tard, le principal symptôme qui est observé chez plus de 80 % des patients est la présence de sang dans les urines (hématurie), surtout à la fin de la miction. Cette hématurie peut être visible à l’œil nu (macroscopique) ou seulement au microscope (microscopique). Une étude a montré que 22,4% des patients avec une hématurie macroscopique avaient un cancer de la vessie alors que deux autres études ont montré que 3 à 5% des patients avec une hématurie microscopique avaient un cancer de la vessie1. Même si elle ne s’accompagne d’aucun autre symptôme, la présence de cette hématurie nécessite un avis médical.
Parmi les autres symptômes qui peuvent apparaître, il y a ceux liés à une irritation de la vessie tels que des mictions fréquentes (pollakiurie), urgentes, douloureuses ou difficiles.
Cependant, ces symptômes peuvent aussi être associés à une infection urinaire (cystite). Chez l’homme de plus de 50 ans, ces mêmes symptômes peuvent aussi être mis sur le compte d’une prostate qui augmenterait de volume, comme c’est souvent le cas à partir d’un certain âge. Quel que soit la situation, ils mériteront d’être explorés afin d’établir un diagnostic précis.
Si le cancer de la vessie progresse au point de toucher d’autres organes, il peut entrainer de nouveaux symptômes comme une perte de poids, une diminution des forces, une fatigue anormale (asthénie), une baisse anormale du taux d’hémoglobine ou du nombre de globules rouges dans le sang (anémie). Lorsque le cancer est avancé, il peut provoquer une insuffisance rénale par obstruction des canaux urinaires (uretères). Lorsqu’il est responsable de métastases à distance de la vessie, ce cancer peut entrainer des symptômes tels que des douleurs osseuses en cas de métastase osseuse ou une rétention d’eau (œdème) au niveau de la jambe en cas d’atteinte des ganglions lymphatiques.
BIBLIOGRAPHIE
