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La radiothérapie

Qu’est-ce que c’est ?

La radiothérapie est un traitement du cancer utilisant les propriétés des radiations ionisantes contre les cellules tumorales. Ces radiations induisent des lésions au niveau de l’ADN. Les rayons ne peuvent pas totalement épargner les cellules saines, mais ces cellules ont la capacité de réparer leur ADN par la suite, contrairement aux cellules tumorales qui sont plus vulnérables.

Les rayons ne peuvent pas totalement épargner les cellules saines. Heureusement, ces cellules ont la capacité de réparer leur ADN ultérieurement, contrairement aux cellules tumorales qui sont plus vulnérables. L’effet de la radiothérapie est local (là où les rayons sont dirigés uniquement).  La chirurgie a également cet effet.  Enfin, ils peuvent être synergique avec celui d’autres traitements, notamment la chimiothérapie.

Le fonctionnement

Le traitement par radiothérapie exige une préparation en amont, complexe et technique, par l’oncologue-radiothérapeute et les physiciens médicaux. Selon l’indication et l’organe, le médecin prescrit le traitement (dose de rayons en Gray et nombre de séances). Avant tout traitement, un radiologue réalise un scanner de centrage sur le patient. En effet, cela permet de déterminer précisément la localisation et le volume de la tumeur à traiter. Ensuite, on réalise des simulations sur un ordinateur pour calculer comment délivrer la bonne dose au bon endroit en épargnant au maximum les organes sains qui entourent le cancer. Chaque patient a donc un traitement adapté. 

Une fois le plan de traitement établi, la mise en place se fait pendant la première séance. Cette séance peut être plus longue que les autres, car on détermine la position exacte à respecter pendant chaque séance.

L’équipe médicale peut utiliser des dispositifs de repérage (marquages au feutre, point de tatouage) ainsi que des dispositifs de contention (masque sur le visage). Ces procédés permettent d’être certains que la position soit toujours la même d’une séance à l’autre.

Le plus souvent, on administre ce traitement tous les jours ouvrables (soit 5 séances par semaine). Les rayons sont invisibles, inodores, indolores. Chaque séance dure environ 10 minutes.

Il existe des sous-types particuliers de radiothérapie comme:

La curiethérapie consiste en l’implantation d’une source radioactive transitoirement au contact même de la tumeur.

La radiothérapie stéréotaxique est une radiothérapie haute dose et hautement focalisée.

Elle est réservée aux lésions de petite taille (moins de séances nécessaires mais d’une durée de 45 minutes environ).

Bernard, 61 ans, témoigne de son combat contre son cancer de la prostate et de son traitement sous radiothérapie.

Les effets indésirables

On peut observer les effets indésirables de la radiothérapie uniquement dans la zone traitée. Les rayons de la radiothérapie endommagent également les tissus qu’ils traversent.

La plupart de ces effets sont aigus. Ils apparaissent après environ une semaine de traitement et se résolvent quelques jours à quelques semaines après la fin de l’irradiation.

Le plus fréquent est la radiodermite il est semblable à un coup de soleil.

Néanmoins, c’est encore une fois dépendant de l’organe qui est traité avec la radiothérapie.

Plus rarement, des effets secondaires chroniques peuvent persister ou apparaître avec le temps. Encore une fois leur nature dépend de la zone irradiée.

Afin de prévenir et prendre en charge au mieux ces effets secondaires :

Des manipulateurs de radiothérapie vous interrogeront chaque jour au poste de traitement.

 

Un oncologie-radiothérapeute vous recevra en consultation une fois par semaine (ou plus si besoin).

Cette consultation permettra de rechercher ces effets secondaires et de vous proposer un traitement symptomatique si nécessaire. 

Dans tous les cas, il faut éviter au maximum d’interrompre le traitement.

Les indications

On peut utiliser la radiothérapie à différents stades de la maladie :

Comme traitement curatif

La radiothérapie seule, peut permettre de détruire la tumeur, par exemple certaines tumeurs pulmonaires.

Elle peut également s’associer à une chimiothérapie concomitante, par exemple dans le cancer du col de l’utérus.

Comme traitement adjuvant

C’est à dire en complément du traitement local radical (la chirurgie) pour diminuer le risque de récidive loco-régionale, par exemple après une tumorectomie.

Comme traitement palliatif (symptomatique)

Dans les maladies évoluées pour traiter notamment les lésions tumorales douloureuses (métastases osseuses ou ganglions).

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