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L’autopalpation des seins est un premier moyen de détecter un cancer du sein. Elle permet à une femme de noter tout changement dans ses seins, dès leur apparition. En France, l’autopalpation est recommandée chaque mois dès 20 ans. Si un changement intervient, tel le développement d’une grosseur ou d’un gonflement dans le sein ou sous l’aisselle, une irritation ou une irrégularité de la peau, une douleur ou une rétraction du mamelon, une rougeur ou des lamelles qui se détachent sur la peau du sein ou sur le mamelon, un écoulement autre que du lait, vous devez consulter votre médecin dès que possible.
La meilleure période pour pratiquer l’autopalpation se situe environ une semaine après la fin des règles lorsque les seins ne sont plus gonflés. Si le cycle menstruel est régulier, il est préférable de les examiner le même jour de chaque cycle. Pour réaliser l’autopalpation, il faut presser assez fort pour bien sentir le tissu mammaire. L’examen doit être réalisé allongé puis debout. Cette dernière position facilite l’examen des parties supérieures et externes des seins (vers les aisselles), là ou presque la moitié des cancers du sein sont détectés (source arcagy.org).
En dehors de la tranche d’âge 50-74 ans, les femmes à risque de moins de 50 ans doivent aussi bénéficier d’une mammographie tous les ans ou tous les 2 ans. C’est particulièrement le cas pour les femmes qui ont un risque accru de cancer du sein du fait d’une mutation génétique héréditaire. Ces femmes à risque peuvent aussi bénéficier d’une échographie ou d’une IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique).
Pour les femmes de plus de 74 ans, une mammographie à intervalles réguliers reste bien entendu conseillée.
