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Entre l’apparition des première cellules cancéreuses et le diagnostic d’un cancer de la prostate, il peut s’écouler plusieurs décennies. Au début de la maladie, il n’apparaît pas de manifestation anormale (symptôme) provoquée par un cancer de la prostate.
Plus tard apparaissent des symptômes évoquant un problème bénin de prostate tel qu’une augmentation de volume de la prostate due à un adénome prostatique. Cet adénome est une tumeur bénigne de la prostate très fréquente, liée au vieillement et sans gravité.
Les symptômes communs entre une tumeur bénigne et un cancer de la prostate sont des envies fréquentes d’aller uriner (pollakiurie) surtout la nuit, un jet d’urine faible ou qui s’interrompt, des difficultés à contrôler sa vessie (incontinence), des douleurs ou des brûlures lors des mictions (dysuries).
Lors de l’extension de la maladie, de nouveaux symptômes vont apparaître. Ce peut être des douleurs du bas ventre ou des douleurs osseuses qui sont révélatrices de métastases au niveau des os. Des signes d’insuffisance rénale par obstacle des voies urinaires peuvent également apparaître.
En pratique, les principaux symptômes qui peuvent alerter sur la présence d’un cancer de la prostate sont :
Tout homme de plus de 40 ans ayant des symptômes semblables doit consulter son médecin qui pourra le diriger vers un urologue, ce spécialiste des cancers de la prostate.
