Les chimiothérapies s’attaquent à ces phases d’activité de la cellule qui sont des points de vulnérabilité, afin de contrôler, voire de stopper la croissance de la tumeur.
Pour potentialiser l’efficacité du traitement, les molécules de chimiothérapie sont souvent associées entre elles au sein de ce que l’on appelle un protocole de chimiothérapie (nommé par les initiales des produits qu’il comprend).
Ces médicaments peuvent être disponibles sous différentes formes : le plus souvent intra-veineuse mais aussi orale, intra-musculaire ou sous-cutanée.
Ainsi, des cycles d’administrations de ces médicaments rythment le traitement et une ou plusieurs administrations à intervalles réguliers composent chacun de ces cycles.
C’est essentiellement le mode d’action de la molécule utilisée, ainsi que les effets secondaires prévisibles du traitement qui déterminent les intervalles entre les cures afin de laisser le temps à l’organisme de récupérer.
Enfin, l’indication et la réponse du patient au traitement déterminent le nombre de cures à administrer. Votre oncologue réalisera un bilan complet de la maladie régulièrement avec un bilan sanguin et d’imagerie (tous les 2 ou 3 cycles le plus souvent) afin de valider ou non la poursuite du traitement.