En revanche, lorsqu’un traitement doit être initié pour un lymphome agressif, il reposera sur de la chimiothérapie en association avec de l’immunothérapie. La chimiothérapie sera souvent composée d’une combinaison d’agents, et administrée par voie veineuse à partir d’une chambre implantable. Dans le cas des lymphomes de Hodgkin, il n’est pas rare d’associer de la radiothérapie, qui utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses, après 3 ou 4 cycles de chimiothérapie. En cas de rechute, la prise en charge est en train d’évoluer avec de plus en plus d’options reposant sur l’immunothérapie, et la thérapie ciblée, même si la chimiothérapie suivie de l’autogreffe reste toujours une option en première rechute.