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Le principal facteur de risque du cancer du poumon est le tabagisme, responsable de 9 cancers sur 10 chez les hommes et de 7 cancers sur 10 chez les femmes. Il multiplie par 10 à 15 le risque de cancer du poumon par rapport à un non-fumeur (source Centre Leon Bérard). Le risque de développer un cancer pulmonaire augmente avec la quantité de tabac consommée : Fumer 1 paquet par jour multiplie par 20 le risque de cancer et fumer 2 paquets le multiplie par 30 (source InfoCancer arcagy). Surtout, la durée de la consommation tabagique augmente le risque de cancer pulmonaire.
La fumée de tabac contient 4 000 composés. Parmi ceux-ci, la nicotine crée le besoin et la dépendance du fumeur au tabac. Elle contient de nombreuses substances cancérogènes comme les nitrosamines, les dioxines et l’acroléine.
Un sevrage tabagique quel que soit le moment où il se produit, même chez des patients qui ont fumé pendant plus de 30 ans, va avoir un impact positif et diminuer le risque de cancer du poumon.
C’est le cas du tabagisme passif, c’est à dire l’inhalation de la fumée des autres. Chez un non-fumeur exposé continuellement à cette fumée des autres, le risque de cancer est augmenté de 26% (Fondation ARC, 2018).
Le radon est la seconde cause de cancer du poumon derrière le tabac et devant l’amiante (source cancer-environnement.fr).
Le radon est un gaz radioactif, incolore et inodore que l’on trouve naturellement dans les roches granitiques et volcaniques des massifs anciens (Bretagne, Vosges, centre de la France, Pyrénées, Rhône-Alpes, Corse). En France, c’est la principale source d’exposition aux rayonnements ionisants. Le radon n’est pas source de danger à l’air libre où sa concentration est minime. Il le devient lorsqu’il s’accumule dans des espaces confinés comme des mines souterraines et des habitations où il s’infiltre (source cancer-environnement.fr).
La pollution atmosphérique est également responsable de cancers du poumon. Elle est estimée à environ 4% des nouveaux cas diagnostiqués (source cancer-environnement.fr).
L’exposition professionnelle à différents facteurs constitue également un facteur de risque de cancer du poumon. Le premier d’entre eux est l’amiante : chez les hommes de plus de 55 ans, environ 12% des cancers du poumon sont attribués à l’amiante. C’est l’exposition professionnelle associée au cancer bronchique la plus fréquence (source cancer-environnement.fr). Parmi les autres facteurs, il y a par exemple la silice cristalline (verrerie, cristallerie, fonderie…), le gaz d’échappement des moteurs diesels ou l’exposition professionnelle à la peinture.
